vendredi 11 avril 2014

MARIE-IMMACULEE

de Jean-Patrick Manchette

Avec Estelle Lesage et Etienne Parc / Scénographie et régie générale James Brandily / Mise en scène Mirabelle Rousseau / Lumières Manon Lauriol / Costumes Marine Provent
Spectacle déconseillé aux moins de 18 ans

-Festival d'Avignon Off-La Manufacture, Avignon, juillet 2014 
-La Générale, Paris, mai 2014
-Collectif 12, Mantes la jolie, septembre 2013
-Confluences, Paris, avril 2015

     © Muriel Malguy


Marie-Immaculée est un scénario érotique de Jean-Patrick Manchette qui raconte l'initiation sexuelle et politique d'une jeune aristocrate française en 1917. La forme est pensée pour être présentée dans une chambre, dans des petits espaces ou en appartement. Avec ce travail nous partons à la recherche d'un rapport au public d'une grande proximité. Le spectateur est quasiment dans le lit de la comtesse. A la lisière du roman et du scénario de cinéma, le texte nous permet de jouer avec les niveaux de récit et de représentation.

« Estelle Lesage se glisse dans la peau de la comtesse Marie-Immaculée en tenue légère tandis qu’au fil du récit qui nous plonge dans les coulisses de la révolution d’Octobre, le journaliste joue ses amants successifs qui eurent le privilège de la besogner. Ce texte inspiré de la Juliette de Sade est un inédit de Jean-Patrick Manchette que Mirabelle ­Rousseau a eu la folle audace de mettre en scène. C’est drôle, instructif et foutraque. Les deux acteurs osent des galipettes à la barbe des spectateurs, poussant l’acrobatie érotique jusqu’à secouer les fesses légèrement vêtues de dentelles sous leur nez. La révolution sous l’édredon est ici un dîner de gala. Contrairement à ce qu’affirmait Mao.  »  Marie José Sirach dans L'Humanité 

« Le rythme "hardcore" de la mise en scène emprunte tant au registre du nanar pornographique qu'à celui des comics undergound ce qui donne un spectacle "jouissif" totalement jubilatoire d'autant qu'il est dispensé par deux comédiens émérites. Le duo tourne à plein régime avec Etienne Parc, épatant en grotesque "fier-à-bras" érotomane doublé d'un zélote bas du front qui n'est pas sans évoquer un avatar pâlichon du Fritz the cat de Robert Crumb, et Estelle Lesage, magistrale en vierge saisie par la débauche. »  Martine Piazzon dans FroggyDelight

Lire la critique de Caroline Châtelet dans la Revue Agon
Lire la critique de Marie Plantin dans Première 

Production Compagnie T.O.C. Avec le soutien de La Générale-Paris et du Collectif 12 Mantes la jolie

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